Conseils pratiques

Entrée à la clinique

Clinique Saint-Michel

Vous trouverez ici les recommandations pour faciliter le déroulement des soins.

Vous avez pris rendez-vous pour une intervention de chirurgie orthopédique

Vous rentrerez à la clinique (sauf urgence) :

  • Soit la veille de l’intervention et il est inutile d’être à jeun. L’entrée se fait le plus souvent entre 15 et 16 heures.
  • Clinique Cap d'OrSoit le matin même en cas de chirurgie ambulatoire et il faut être strictement à jeun depuis minuit.

Lors de la consultation de préanesthésie, il vous sera remis un numéro de téléphone à appeler la veille de l’intervention à 14 h pour connaître l’heure de votre entrée le lendemain matin.

Dans tous les cas il ne faut surtout pas oublier d’amener avec vous votre dossier radiologique (radiographies simples, scanner, IRM ou échographies) sauf bien sûr si aucune radiographie n’a été pratiquée l’intervention envisagée n’en nécessitant pas.

Ces formalités ne concernent bien sûr pas les hospitalisations en urgence.

Ayez avec vous vos documents de prise en charge par les organismes sociaux et éventuellement les mutuelles ou les assurances complémentaires ainsi que votre Carte Vitale.

Ne portez pas de bijou dans la mesure du possible.

Si vous entrez pour une chirurgie de la main ou du membre supérieur (de la main à l’épaule) il faut impérativement ôter tous les bijoux ou alliances.Si ce n’est pas possible du fait de la grosseur de votre doigt il faut couper l’anneau : aucune intervention ne peut être réalisée sur une main ou un membre comportant un bijou en raison des risques d’infection ou d’œdème avec étranglement du doigt.

 

Conseils d’hygiène vertébrale

Le suivi de ces conseils peut contribuer à améliorer la convalescence postopératoire et favoriser l’entretien à long terme de son dos.

  1. Dormir sur un bon matelas
  2. Utiliser un petit oreiller pour la nuit
  3. Repos allongé sur le dos, genoux fléchis
  4. Repos, dos rond, en chien de fusil
  5. Lacer ses chaussures sur un tabouret
  6. Soulever un objet en le tenant près du corps
  7. Plier les genoux pour ramasser un objet à terre
  8. Répartir les charges de part et d’autre du corps
  9. Se ménager des plages de repos dans la journée en position allongée, genoux fléchis
  10. Faire d’exercices d’étirement et de relaxation au cours de la journée
  11. Faire d’exercices de suspension utilisant le poids du corps
  12. Faire une activité physique suffisante
  13. Faire, si possible, de la natation sur le dos
  14. Éviter de placer le rachis en mauvaise position pendant le travail
  15. Utiliser un fauteuil ergonomique pendant le travail en position assise
  16. Utiliser des rétroviseurs d’appoint en voiture

 

Pourquoi la rééducation ?

Vous trouverez ici des généralités sur la rééducation postopératoire ou post-traumatique.

Quand est-il utile de prévoir une rééducation ?

La rééducation de l’appareil locomoteur peut être nécessaire dans plusieurs cas de figure :

  • Après un traitement chirurgical lui-même suivi ou non d’une période d’immobilisation (l’un des enjeux de la chirurgie orthopédique est d’arriver à s’exonérer le plus possible de toute immobilisation postopératoire, mais ce n’est pas toujours possible à 100 %).
  • Après une immobilisation simple (le plus souvent pour une fracture).
  • Après un traumatisme non opéré et n’ayant pas nécessité non plus d’immobilisation, mais entraînant une impotence fonctionnelle.

Pourquoi faut-il dans ces cas faire de la rééducation ?

Parce que dans toutes ces situations il y a un risque de phénomènes cicatriciels postopératoires, post-traumatiques ou post-immobilisation qui comportent par nature des accolements des différents tissus entre eux : un peu comme les pages d’un livre mouillé les différentes structures anatomiques collent entre elles. La rééducation a dès lors pour but soit de traiter ces raideurs et accolements soit mieux encore et chaque fois que c’est possible d’en empêcher la survenue : c’est d’ailleurs dans cette optique que les techniques chirurgicales cherchent à éviter de plus en plus les immobilisations qui sont toujours préjudiciables en termes de décalcification, douleur, atrophie musculaire, rétraction des parties molles, etc.

Que recouvre le terme générique de rééducation ?

Les techniques de rééducation sont mises en œuvres par des kinésithérapeutes et comprennent plusieurs phases successives ou mélangées selon les cas :

  • Mobilisations articulaires actives (faites par le patient sous le contrôle du kinésithérapeute) ou passives (c’est le kinésithérapeute qui mobilise en douceur les articulations du patient qui doit se laisser faire). Entre les deux il existe les mobilisations activo-passives ou actives aidées durant lesquelles le kinésithérapeute et le patient collaborent au geste
  • Massages dont le but est de détendre les muscles contracturés et d’assouplir les parties molles
  • Techniques de physiothérapie (ionisations, ultra-sons, laser…) dont le but est de diminuer l’inflammation et la douleur
  • Techniques de musculation pour restaurer la masse et la puissance musculaire et les techniques de renforcement musculaire proprioceptifs pour récupérer non plus la force, mais la vigilance musculaire et les sensations d’équilibre

Quand le recours à ces techniques est-il utile et parfois indispensable ?

À chaque fois qu’il existe une perte de fonction articulaire ou musculaire, une perte des conditions de marche et que le patient n’est pas en mesure de récupérer seul ses capacités perdues.

Où se déroule la rééducation ?

Idéalement au cabinet du kinésithérapeute.

Mais dans certains cas, essentiellement pour la reprise de la marche des personnes âgées, elle peut se dérouler à domicile ou dans l’institution où vit la personne.

Enfin, pour certaines interventions ou certains cas particuliers le choix doit être proposé d’une orientation vers un centre de rééducation avec hospitalisation sur place ou rééducation en hôpital de jour (sous réserve de place disponible).

Combien de séances sont nécessaires ?

Nombre très variable bien sûr suivant la pathologie traitée, la plus ou moins bonne collaboration de l’opéré(e) ou blessé(e) au programme de rééducation. Mais d’une manière générale on peut dire qu’il est utile de poursuivre la rééducation tant que des progrès significatifs sont constatés entre deux consultations de contrôle. En revanche lorsque les progrès stagnent, à l’évidence, la rééducation doit être arrêtée. Bien qu’il existe certains cas de maladies chroniques évolutives au cours desquelles une rééducation dite d’entretien doit être poursuivie non pour obtenir des progrès, mais pour empêcher ou ralentir une détérioration qui guette.

Combien de temps doit durer une séance de rééducation ?

Il n’y a pas de temps légal, et tout dépend aussi du nombre de séances hebdomadaires, mais 20 minutes à une demi-heure me semblent une durée minimum.

Que doit-on faire entre les séances ?

Le travail avec le kinésithérapeute ne résume pas le travail de rééducation et sans des efforts personnels d’exercices pluriquotidiens au cours desquels l’opéré(e) répétera le travail effectué avec son kinésithérapeute il n’y a pas de progrès rapides.

Peut-on faire sa rééducation tout seul ?

Pour beaucoup d’interventions la réponse est oui, ce qui souligne combien le travail personnel est indispensable et souvent prépondérant. Chaque fois que la rééducation post opératoire peut se faire par le travail personnel de l’opéré(e) je vous l’indique et je vous donne les consignes nécessaires.